L’association des parents appelle Saied à sauver l’année scolaire
L'association tunisienne des parents et des élèves a souligné que l'école tunisienne connait, depuis le démarrage de l'année scolaire, de nombreuses difficultés liées notamment à la non régularisation des dossiers litigieux entre l'autorité de tutelle et les partenaires sociaux, ajoutant que cette situation affectera le rendement du système éducatif et favorisera le décrochage scolaire, la prolifération des phénomènes des cours particuliers et de la migration vers le secteur privé, outre la dégradation de l'enseignement.
Dans un communiqué publié aujourd'hui, mercredi, l'Association tunisienne des parents et élèves a appelé le président de la République, Kais Saied, à " donner ses instructions " afin de trouver une solution à ces dossiers dans les plus brefs délais pour rassurer les parents et les élèves, sauver l'année scolaire et éviter que la situation ne devienne ingérable.
Dans ce contexte, cette association a exprimé son " incapacité " à décrire les atteintes et violations des droits de l'élève à l'enseignement et l'éducation qui mettent en péril son avenir, sa dignité et sa vie ", estimant que le coût élevé de cette situation sera supporté par des centaines de milliers d'élèves issus de familles à revenu limité ou appartenant à des régions défavorisées, surtout à l'intérieur du pays.
Rappelons que, depuis la rentrée scolaire le 15 septembre, les enseignants, contractuels et suppléants ont boycotté les cours pour exiger la régularisation de leur statut professionnel et leur intégration, soulignant leur attachement à l'abolition de toute forme d'emploi précaire et empêchant des milliers d'élèves de rejoindre les bancs de l'école.
Les négociations entre la fédération générale de l'éducation de base et le ministère de l'Education n'ont pas abouti à un compromis. Alors que la fédération accuse l'autorité de tutelle de pérenniser les contrats d'emploi précaire pour les enseignants, le ministère affirme avoir soumis à la partie syndicale des propositions acceptables malgré les contraintes des finances publiques.
(TAP)